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« Routes meurtrières : quand les camions écrasent la loi et les vies »

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Excès de vitesse, priorité piétonne bafouée, accidents à répétition : les axes routiers du Bénin deviennent chaque jour plus dangereux, et les gros porteurs de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS) figurent parmi les principaux vecteurs de cette insécurité.Sur plusieurs tronçons urbains et interurbains, les conducteurs de ces mastodontes roulent à vive allure, ignorant les limitations de vitesse, les passages protégés et les règles élémentaires de courtoisie routière. Les piétons, pourtant prioritaires, sont contraints de céder le passage à des véhicules qui devraient, en toute logique, ralentir à leur approche. Cette inversion des rôles est non seulement illégale, mais profondément dangereuse.Les conséquences sont tragiques : des accidents graves, parfois mortels, se multiplient. Des familles endeuillées, des vies brisées, et une peur croissante chez les usagers vulnérables. Il est inadmissible que des conducteurs censés incarner la rigueur et la responsabilité dans le transport de biens publics deviennent les symboles d’une dérive routière incontrôlée.Face à cette situation alarmante, il est urgent que les autorités compétentes prennent des mesures fermes et exemplaires. Le Directeur Général de la Police Républicaine (DGPR), le Centre National de Sécurité Routière (CNSR), ainsi que les agents de la Police Républicaine sont interpellés : il faut sévir, et vite. Des contrôles renforcés, des sanctions dissuasives, et une surveillance accrue des axes à forte circulation doivent être mis en œuvre sans délai.La sécurité routière n’est pas une option. Elle est un droit fondamental pour chaque citoyen. Il est temps de restaurer l’ordre sur nos routes, de réaffirmer la priorité piétonne, et de rappeler à tous les conducteurs, SGDS compris, que la route est un espace partagé, non un champ de vitesse.

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