Le combat judiciaire de Tidjane Thiam franchit une étape décisive. Mardi 29 juillet, le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies a appelé les autorités ivoiriennes à « prendre toutes les mesures nécessaires » pour que l’actuel président du PDCI puisse exercer ses droits politiques, y compris celui de concourir à la présidentielle de 2025.
Radié de la liste électorale pour des motifs liés à sa nationalité, Thiam avait saisi l’instance onusienne pour faire valoir ce qu’il considère comme une exclusion injustifiée et politiquement motivée. L’un de ses avocats, Me Mathias Chichportich, a confirmé que le Comité « enjoint ainsi la Côte d’Ivoire » à rétablir son client dans ses droits. Ce retour en force de Thiam intervient alors que le président Alassane Ouattara vient d’annoncer sa volonté de briguer un quatrième mandat, relançant un climat de tension et de polarisation. L’enjeu dépasse le cas individuel : il interroge les principes démocratiques, la transparence du processus électoral et la capacité des institutions à garantir l’égalité des chances.
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