Zamfara sous le feu : Plus de 100 bandits tués par l’armée nigériane — un signal fort pour une riposte régionale unifiée
Zamfara, Nigéria — Ce week-end, une opération militaire d’envergure menée par les forces armées nigérianes dans l’État de Zamfara a abouti à la neutralisation de plus de 100 individus qualifiés de "bandits", selon un rapport d’experts affiliés aux Nations Unies, relayé par France 24. Cette offensive, saluée pour sa précision et son efficacité, intervient dans un contexte de recrudescence des violences armées dans le nord-ouest du Nigéria, où les groupes criminels terrorisent les populations rurales depuis plusieurs années. Mais au-delà de cette victoire tactique, une question stratégique s’impose : jusqu’à quand les États de l’Afrique de l’Ouest affronteront-ils seuls des menaces transfrontalières qui exigent une réponse collective ?Un fléau régional aux ramifications transfrontalières
Les "bandits" opérant dans Zamfara ne sont pas des acteurs isolés. Leurs réseaux s’étendent bien au-delà des frontières nigérianes, alimentés par le trafic d’armes, les enlèvements contre rançon, et les alliances opportunistes avec des groupes extrémistes. Le Burkina Faso, le Niger, le Mali, et même le Bénin ont vu leurs zones rurales fragilisées par des incursions similaires.
Ce n’est plus une crise nationale. C’est une menace régionale.Appel à l’union des forces armées ouest-africaines
Face à cette réalité, il devient impératif que les armées des États membres de la CEDEAO — et au-delà — unissent leurs forces, leurs renseignements et leurs stratégies pour éradiquer durablement ce fléau. Une coalition militaire régionale, dotée d’un commandement intégré et d’une vision commune, pourrait non seulement renforcer la sécurité des frontières, mais aussi restaurer la confiance des populations dans la capacité des États à les protéger.« L’ennemi ne respecte pas nos frontières. Il est temps que nos armées non plus ne s’y limitent. »Pour une paix durable, enracinée dans la coopération
L’opération de Zamfara doit être perçue comme un signal d’alerte et une opportunité : celle de bâtir une réponse coordonnée, fondée sur la solidarité militaire, la diplomatie sécuritaire et la mobilisation citoyenne. Car la paix ne s’impose pas uniquement par les armes — elle se construit par l’unité.
Les champs obligatoires sont indiqués avec *