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Préserver la paix en Côte d’Ivoire : Après Yopougon, l’heure est à la responsabilité politique

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Abidjan, août 2025 — La Côte d’Ivoire traverse une nouvelle zone de turbulences politiques après les violents affrontements survenus à Yopougon dans la nuit du 1er au 2 août. Ces événements ont conduit à l’arrestation de plusieurs figures du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), formation politique fondée par l’ancien président Laurent Gbagbo.Parmi les personnes interpellées figurent l’ex-ministre de la Défense Lida Kouassi Moïse et l’ancien ambassadeur Boubacar Koné, tous deux placés sous mandat de dépôt. Le parquet les accuse d’acte terroriste, complot contre l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel, et incendie volontaire, dans un contexte politique tendu à l’approche de la présidentielle d’octobre.Le ministre de l’Intérieur, Vagondo Diomandé, a confirmé que 11 personnes ont été arrêtées, dont six cadres du PPA-CI, affirmant que les interpellations ont été menées dans le respect de la légalité. Une vidéo diffusée au journal télévisé montre un individu se présentant comme membre de la sécurité du PPA-CI, reconnaissant sa participation aux violences.Mais le PPA-CI dénonce une opération politique opaque. Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du parti, parle d’« enlèvements » et d’arrestations « hors de toute procédure légale », évoquant des hommes encagoulés venus chercher les responsables à leur domicile. Appel à la responsabilité des autorités

Alors que la Côte d’Ivoire s’apprête à célébrer son 65e anniversaire d’indépendance, ces arrestations ravivent les souvenirs douloureux des crises passées. Dans ce climat de tension, il est impératif que les autorités actuelles fassent preuve de discernement et de responsabilité.Préserver la paix n’est pas une option, c’est une obligation historique. Toute dérive autoritaire ou répressive pourrait replonger le pays dans un cycle de violences et de méfiance, au détriment de la cohésion nationale.La justice doit suivre son cours, mais elle ne doit jamais être instrumentalisée. Les voix dissidentes ne doivent pas être muselées, mais entendues dans le cadre républicain. À l’aube d’une échéance électorale cruciale, la Côte d’Ivoire a besoin de dialogue, de transparence et de respect des droits fondamentaux.


Que les plaies du passé ne deviennent pas les blessures de demain.

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