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La veuve aux onze héritages : Kolsum Akbari, entre séduction, manipulation et mort

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Kolsum Akbari, la "veuve noire" : entre charme fatal et stratégie meurtrière


Elle se présente comme une femme douce, cultivée, discrète. Pourtant, derrière cette façade se cache une histoire glaçante. Kolsum Akbari, aujourd’hui âgée de 51 ans, affirme avoir tué onze de ses vingt époux au fil des années, motivée par l’appât du gain et le contrôle de leurs héritages. Une confession qui soulève des interrogations profondes sur les mécanismes de manipulation, les failles du système matrimonial et les limites de la justice.Originaire d’une région rurale, Akbari aurait commencé son parcours criminel dès l’âge de 23 ans. Chaque mariage semblait suivre un schéma précis : séduction, isolement de la victime, puis disparition suspecte. Les décès, souvent attribués à des causes naturelles ou des accidents domestiques, n’ont éveillé les soupçons que récemment, lorsque des proches ont commencé à recouper les circonstances.


Son modus operandi repose sur une stratégie psychologique redoutable : elle choisissait des hommes vulnérables, souvent veufs ou isolés, et tissait autour d’eux une toile affective et administrative. Une fois mariée, elle s’assurait de figurer comme principale bénéficiaire de leurs biens. Certains décès ont été suivis de ventes rapides de propriétés, de retraits bancaires massifs, ou de transferts de titres fonciers.Mais ce n’est qu’après son dernier mariage, en 2024, que les autorités ont ouvert une enquête approfondie. Des incohérences dans les certificats de décès, des témoignages de voisins, et une série de documents falsifiés ont permis de relier plusieurs cas. Placée en détention provisoire, Akbari aurait avoué les meurtres lors d’un interrogatoire, affirmant qu’elle « ne regrettait rien » et qu’elle « avait toujours agi seule ».Au-delà de l’horreur des faits, cette affaire met en lumière les angles morts de la protection des conjoints, le manque de suivi post-mortem dans les zones rurales, et l’absence de coordination entre les services civils et judiciaires. Elle interroge aussi sur la psychologie d’une femme qui, au fil des années, a su transformer l’amour en arme et le mariage en piège.L’affaire Akbari est désormais entre les mains de la justice. Elle pourrait devenir un cas d’école pour les criminologues, les juristes et les défenseurs des droits humains. Car derrière les chiffres et les aveux, c’est toute une société qui doit réfléchir à la manière dont elle protège les plus vulnérables… même dans l’intimité du foyer.

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