« Nous voulons reprendre les classes avec dignité » : les Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) interpellent le Chef de l’État à l’approche de la rentrée scolaire 2025–2026. À travers deux lettres ouvertes adressées respectivement au Médiateur de la République et au Président Patrice Talon, la Fédération Nationale des Collectifs des Enseignants Pré-Insérés du Bénin (FéNaCEPIB-MESTFP) relance le débat sur leur intégration dans la fonction publique.Depuis six ans, ces enseignants contractuels temporaires assurent avec rigueur l’instruction et l’encadrement de milliers d’élèves à travers le pays. Recrutés sur la base de tests sélectifs, ils affirment avoir accompli leur mission « avec passion et abnégation », tout en dénonçant un statut qu’ils jugent toujours précaire.Ils rappellent qu’en 2022, le Chef de l’État avait annoncé que tout AME ayant cumulé au moins trois années de service serait reversé en Agent Contractuel de Droit Public de l’État (ACDPE). Une promesse qui, selon eux, reste à concrétiser.
« Nous voulons reprendre les classes, mais avec la sérénité et la dignité de fonctionnaires intégrés, non avec l’angoisse de lendemains incertains », écrivent-ils dans leur courrier, appelant à une amélioration constante de leurs conditions de vie et à une reconnaissance institutionnelle de leur engagement.
Les champs obligatoires sont indiqués avec *